Locations de maisons et locations de vacances dans le Parc National de la Vanoise

Comment venir en vacances dans le Parc National de la Vanoise ?

Pour rejoindre votre location saisonnière dans le Parc National de la Vanoise, plusieurs options s'offrent à vous, selon la saison et le point de départ. Vous pouvez prendre le TGV depuis Paris pour atteindre les gares de Modane (4h15), Moûtiers (4h30) et Bourg-Saint-Maurice (5h). Des lignes directes TGV circulent en hiver et pendant les vacances scolaires, avec des correspondances locales en navette ou en bus jusqu'aux stations.

En voiture, le trajet depuis Lyon prend environ 2h30 à 3h30 par l'A43, en direction de Chambéry puis Modane ou Albertville, selon la vallée choisie. Une fois sur place, les routes de montagne sont bien entretenues, même en hiver, mais les équipements neige sont vivement recommandés.

Si vous préférez l'avion, les aéroports de Genève, Lyon-Saint-Exupéry ou Chambéry sont les plus proches. Ils proposent des navettes saisonnières jusqu'aux principales stations de la Vanoise. C'est une solution pratique si vous arrivez de l'étranger ou si vous souhaitez éviter les longs trajets en voiture.

Sur place, pas besoin de voiture pour tout faire. Beaucoup de stations sont bien desservies en hiver : navettes gratuites, liaisons inter-stations et locations de véhicules dans les grandes communes.

Un parc national au cœur des Alpes savoyardes

Le Parc National de la Vanoise est un morceau de montagne protégé depuis 1963, le tout premier parc national créé en France. Il s'étend entre la vallée de la Tarentaise et celle de la Maurienne, au sud-est de la Savoie. On y accède par des communes connues comme Bourg-Saint-Maurice, Modane ou encore Termignon. À l'est, ses crêtes touchent la frontière italienne et rejoignent le Parco Nazionale Gran Paradiso. Deux parcs, un seul massif, et une biodiversité alpine exceptionnelle à observer des deux côtés.

Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 53 000 hectares de nature, 1 200 kilomètres de sentiers balisés, plus de 100 sommets qui dépassent les 3 000 mètres, une trentaine de glaciers encore actifs. Le parc est un refuge pour les bouquetins, emblèmes des lieux, mais aussi pour les marmottes, chamois, gypaètes barbus, tétras lyres et renards roux. Il suffit parfois de marcher un quart d'heure sur un sentier pour croiser une de ces silhouettes discrètes, surtout tôt le matin ou en fin de journée.

Mais la Vanoise ne se résume pas à ses crêtes. On y vient aussi pour ses vallées profondes, ses alpages fleuris en été, ses ruisseaux glaciaires et ses refuges d'altitude. La flore est tout aussi riche : génépis, edelweiss, rhododendrons, orchidées sauvages tapissent les versants selon la saison. Pour les plus curieux, certains sentiers à thème balisés permettent d'en apprendre davantage, comme ceux de la vallée de Champagny-le-Haut ou de l'Orgère.

Enfin, la culture locale donne un cachet tout particulier au parc : architecture traditionnelle en pierre et bois, hameaux reculés encore habités à l'année, pastoralisme toujours actif. Loin du tourisme de masse, on retrouve ici une ambiance alpine authentique, sans folklore, mais avec beaucoup de respect pour le lieu et pour ceux qui y vivent à l'année.

Le Parc National de la Vanoise : destination pour les sports d'hiver

Ici, on ne plaisante pas avec l'hiver. La Vanoise concentre à elle seule certaines des stations les plus réputées d'Europe. Toutes font partie de domaines skiables interconnectés gigantesques, à savoir Les 3 Vallées (Méribel, Les Ménuires, Val Thorens), l'Espace Killy (Tignes, Val-d'Isère), Val-Cenis Vanoise (Lanslevillard…) et Paradiski (Les Arcs, Aime-la-Plagne…). Les kilomètres de pistes se comptent par centaines, les remontées mécaniques sont modernes et les panoramas sont à couper le souffle.

Mais le ski alpin n'est qu'un début. Les amateurs de sensations plus douces trouveront leur bonheur dans les boucles de ski de fond de Peisey-Nancroix, les sentiers de raquettes de Pralognan-la-Vanoise ou les balades à ski de randonnée au départ de Termignon. Des itinéraires permettent même de partir à la journée jusqu'à des refuges d'hiver, ouverts pour les plus courageux.

En station, les activités après-ski ne manquent pas non plus. Patinoires, spas, marchés locaux, balades nocturnes aux flambeaux… Le soir, on prend le temps, on mange une fondue bien méritée, et on partage les photos du jour autour d'un bon verre. La saison hivernale débute souvent fin novembre et se prolonge jusqu'à fin avril, avec une belle régularité d'enneigement au-dessus de 1 800 m.

Et si vous venez pour des vacances en famille dans le Parc National de la Vanoise, pas de souci : la plupart des stations disposent d'espaces débutants sécurisés, d'écoles de ski bien rodées, et même de pistes de luge ou de jardins d'enfants sur neige. De quoi transformer les premières vacances d'hiver en souvenir durable.

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Le Parc National de la Vanoise pour les accros d'activités estivales en plein air

Quand la neige fond, la Vanoise change de décor et d'ambiance, mais pas d'intérêt. Dès le mois de mai, les chemins s'ouvrent à nouveau et les stations se réinventent en terrains d'aventure pour ceux qui aiment la montagne autrement. Ici, l'été est actif, mais tranquille, vivifiant, mais jamais bruyant.

La randonnée reste la grande star. Des boucles familiales autour du lac de la Rosière à Courchevel aux sentiers plus engagés vers les glaciers de la Vanoise ou les cols de la Leisse et de Chavière, il y en a pour tous les styles. Certains itinéraires mènent à des refuges où l'on peut passer la nuit, dîner chaud et lever de soleil garantis. Le parc de la Vanoise offre aussi des parcours thématiques pour les enfants, avec panneaux explicatifs et jeux d'orientation.

Côté VTT, la vallée de Haute-Maurienne et les environs de Val-Cenis ou Aussois proposent plusieurs itinéraires balisés, du plus doux au plus technique. On trouve des remontées mécaniques ouvertes l'été pour monter les vélos, des stations de lavage et des points de location avec VTT électriques. Pour ceux qui cherchent des activités plus originales, testez la via ferrata du lac de la Rosière à Courchevel, très bien équipée et offrant une vue splendide, ou le wakeboard au Poule Wake Park, entre Moûtiers et Aigueblanche, l'idéal pour se rafraîchir les jours chauds.

Et puis il y a les plaisirs simples : pique-nique en altitude, cueillette de myrtilles, pêche à la mouche dans les torrents, bains de soleil au bord d'un lac d'altitude. Les enfants observent les marmottes, les adultes déconnectent. L'air est léger, les nuits sont fraîches, et le silence n'est troublé que par le vent ou le bruit des sabots.

1. Skier dans la station de Courchevel lors des fêtes de fin d'année
2. Visiter le superbe village de Bonneval-sur-Arc
3. Admirer les Forts de l'Esseillon
4. Faire une balade en VTT autour du lac du Mont-Cenis
5. Faire la randonnée du Petit Mont Blanc

1. Skier dans la station de Courchevel lors des fêtes de fin d'année

Courchevel, ce n'est pas juste une station de ski, c'est un ensemble de villages perchés entre 1 300 et 1 850 mètres, chacun avec sa propre ambiance. À Noël, les rues scintillent, les vitrines s'illuminent et les décorations donnent l'impression d'être dans un décor de film. Côté ski, vous êtes dans Les 3 Vallées : plus de 600 kilomètres de pistes reliées, un domaine exceptionnel qui convient à tous les niveaux, du débutant à l'expert. Le secteur de Courchevel est particulièrement apprécié pour la qualité de l'entretien des pistes et la diversité des panoramas. Les écoles de ski y sont nombreuses et bien notées, avec des cours pour adultes, enfants, ou même ski en nocturne.

En fin de journée, vous pouvez flâner au marché de Noël, patiner en plein air sur la place du forum, ou siroter un vin chaud au coin du feu. Les animations varient chaque année : feux d'artifice, descentes aux flambeaux, concerts classiques… L'atmosphère des fêtes est bien là, mais sans surenchère touristique. Pensez à réserver tôt : la période est très demandée, et les meilleures locations partent vite.

Pour résider directement sur place, optez pour la location d'un chalet tout confort à Courchevel 1300 Le Praz.

2. Visiter le superbe village de Bonneval-sur-Arc

Perché à plus de 1 800 mètres d'altitude, au bout de la vallée de la Maurienne, le village de Bonneval-sur-Arc vit paisiblement, hiver comme été. Classé parmi les "Plus Beaux Villages de France", il a su conserver son cachet alpin intact : ruelles étroites, maisons en pierre sèche, toits de lauze, fontaines anciennes… Ici, rien de clinquant. Le village se découvre à pied, lentement, entre les murs épais et les portes sculptées.

En hiver, Bonneval devient une station familiale très appréciée. Le domaine skiable, à taille humaine, propose une trentaine de kilomètres de pistes bien orientées, parfaites pour les skieurs tranquilles ou les familles. Les paysages sont sauvages et la fréquentation est raisonnable. Ici, pas de bar à champagne sur les pistes, mais des chalets où l'on mange encore une tartiflette maison.

Au printemps et en été, le charme opère tout autant. C'est le point de départ de nombreuses randonnées vers le col de l'Iseran ou le glacier du Vallonnet. Vous pouvez aussi remonter la vallée du ruisseau de la Lenta, longer les prairies fleuries et peut-être croiser un troupeau de brebis en transhumance. Un petit musée local, "La Maison de la Montagne", retrace la vie traditionnelle d'autrefois — l'occasion de comprendre pourquoi les habitants d'ici ont su résister à l'appel du tout-tourisme.

3. Admirer les Forts de l'Esseillon

Les Forts de l'Esseillon sont accrochés aux flancs de la vallée de l'Arc, juste à proximité de Modane. Ils forment une impressionnante barrière de pierre construite au début du 19e siècle par le Royaume de Piémont-Sardaigne pour défendre la frontière. Les cinq forts, qui portent les noms de membres de la famille royale, dominent encore aujourd'hui les gorges étroites, avec une vue imprenable sur la Haute-Maurienne.

Le site se visite librement ou avec un guide. Le plus accessible est le fort Marie-Thérèse, transformé en lieu culturel avec expositions et musée sur l'histoire des fortifications. En face, le fort Victor-Emmanuel, vaste et plus labyrinthique, vaut aussi le détour, notamment pour sa passerelle suspendue surplombant la vallée. Les visites se font généralement de mai à octobre, avec des animations pour les familles durant les vacances scolaires.

En été, la zone se transforme en terrain d'aventure. Un parcours de via ferrata passe entre les murailles, un site d'accrobranche est installé dans la forêt attenante et plusieurs sentiers relient les forts entre eux. Le secteur est très bien balisé, avec des panneaux explicatifs et des aires de repos aménagées. On y vient autant pour l'histoire que pour la beauté brute du paysage, entre murailles défensives et pinèdes ouvertes sur les sommets.

4. Faire une balade en VTT autour du lac du Mont-Cenis

Situé à plus de 1 970 mètres d'altitude, le lac du Mont-Cenis est une vaste retenue d'eau turquoise nichée entre les crêtes de Savoie et les premiers contreforts italiens. Ce site paisible se découvre idéalement à vélo, avec un itinéraire d'environ 20 km qui en fait le tour. Le tracé est varié mais accessible à tous ceux qui ont l'habitude de rouler en montagne. Et il est également faisable en VTT électrique.

Des locations de VTT sont disponibles à Lanslebourg et à Val-Cenis, avec possibilité de monter en voiture jusqu'au plateau. Sur place, plusieurs aires de pique-nique sont aménagées et un petit refuge – La Ramasse – propose boissons fraîches et plats simples en saison estivale. En dehors de la boucle principale, quelques variantes permettent de prolonger l'aventure vers les cols voisins ou vers l'Italie toute proche, à condition d'avoir une bonne carte et un peu de jambes. Il est conseillé de partir tôt le matin pour éviter les vents d'altitude et profiter de la lumière rasante sur l'eau.

5. Faire la randonnée du Petit Mont Blanc

Le Petit Mont Blanc offre l'un des panoramas les plus spectaculaires de toute la Vanoise. C'est un sommet clair et arrondi, couvert de gypse, qui domine la vallée de Pralognan-la-Vanoise et fait face aux glaciers du massif. Depuis son sommet, à 2 677 mètres, la vue s'ouvre sur la Grande Casse, la Dent Parrachée et jusqu'au Mont Pourri par temps clair.

Le point de départ le plus courant se situe à Prioux, petit hameau accessible en voiture depuis Pralognan. L'itinéraire fait environ 12 kilomètres aller-retour, avec un dénivelé de 850 mètres. Comptez entre 4h30 et 5h pour l'ensemble de la randonnée, en prenant le temps de faire des pauses. Le sentier est bien balisé, d'abord dans les alpages, puis sur un terrain plus minéral à l'approche du sommet. Une table d'orientation vous y attend pour identifier les cimes qui vous entourent.

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