Fiscalité des résidences de vacances en Italie

Tout savoir sur les taxes et démarches des locations de vacances en Italie

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Mai 2025

 

Posséder une maison de vacances en Italie et la louer à court terme peut générer des revenus intéressants. Mais, cela implique également de respecter plusieurs obligations fiscales. Pour les propriétaires, comprendre les règles en vigueur est essentiel afin d’éviter les pénalités, optimiser la rentabilité et assurer une gestion sereine de leur bien.

Quels sont les impôts applicables aux résidences secondaires mises en location en Italie ? Quelles démarches faut-il accomplir pour rester conforme à la réglementation ?

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Impôts sur les locations de vacances en Italie

La fiscalité italienne prévoit plusieurs niveaux de taxation pour les logements loués à court terme. Le propriétaire doit notamment s’acquitter de l’impôt sur le revenu, de la taxe de séjour et de diverses taxes locales, selon la commune où se situe le bien.

Revenus locatifs et régime fiscal

Les revenus tirés de la location saisonnière sont soumis à l’impôt sur le revenu. Les propriétaires peuvent choisir entre deux régimes fiscaux :

  • le régime ordinaire, qui impose les revenus nets (loyers perçus moins les dépenses déductibles pour les locations de courte durée en Italie) selon le barème progressif de l’impôt sur le revenu (IRPEF) ;
  • le régime forfaitaire appelé « Cedolare Secca », qui applique un taux fixe de 21 % sur les revenus locatifs bruts. Il est souvent préféré pour sa simplicité administrative et sa prévisibilité.

Taxe de séjour à la charge des voyageurs

La taxation des locations de courte durée en Italie inclut aussi une taxe de séjour. Celle-ci est payée par les vacanciers, mais collectée et reversée par le propriétaire ou le gestionnaire du bien. Elle varie selon la commune et le type de logement proposé.

Autres taxes locales

Les propriétaires doivent aussi régler l’IMU (Imposta Municipale Unica), une forme de taxe foncière, ainsi que la TARI (taxe sur les déchets ménagers). Ces taxes concernent toutes les résidences secondaires, qu’elles soient louées ou non à court terme.

Déductions fiscales possibles

Il est possible de réduire l’imposition grâce aux dépenses déductibles pour les maisons de vacances en Italie. Cela inclut :

  • les frais de gestion et d’entretien du logement ;
  • les assurances ;
  • les intérêts d’emprunt (dans certaines limites) ;
  • les commissions versées à un site web de location de vacances ou à un portail de location de vacances.

Ces déductions ne s’appliquent toutefois que dans le cadre du régime ordinaire. Pour ceux qui optent pour le régime forfaitaire, aucune déduction n’est admise, mais le taux fixe est souvent plus avantageux pour les petites locations.

Déclaration et obligations fiscales

Les revenus issus de la location de courte durée doivent être déclarés dans la déclaration de revenus annuelle. Le régime forfaitaire permet une procédure plus directe, tandis que le régime ordinaire implique une comptabilité détaillée.

Pour annoncer un bien de location de vacances ou louer ma maison pour les vacances, il est aussi nécessaire de s’enregistrer auprès des autorités locales, d’obtenir un code d’identification pour la location touristique, et de respecter les obligations d’enregistrement des hôtes, généralement transmises à la police locale à des fins de sécurité.

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Conformité réglementaire du bailleur

Voici quelques recommandations pratiques pour respecter la réglementation fiscale :

  • tenir une comptabilité complète et rigoureuse ;
  • suivre les évolutions législatives en matière de taxation des maisons de vacances en Italie ;
  • enregistrer officiellement le bien auprès de la commune ;
  • respecter les obligations d’identification des voyageurs ;
  • faire appel à un expert fiscal local en cas de besoin.

Formalités administratives à prévoir

Un propriétaire souhaitant proposer un bien sur un site web de location de vacances doit accomplir certaines formalités :

  • obtenir les autorisations municipales nécessaires ;
  • s’assurer que le logement respecte les normes de sécurité ;
  • déclarer l’activité de location auprès de l’administration fiscale.

En cas de non-conformité, des sanctions financières importantes peuvent être appliquées, allant jusqu’à l’interdiction de louer le bien.

Optimiser la fiscalité des locations

Se demander comment payer moins d’impôts sur les locations de courte durée en Italie est légitime. Plusieurs stratégies permettent de limiter la charge fiscale tout en respectant les règles :

  • choisir le régime le plus adapté à votre situation et à vos revenus locatifs ;
  • maximiser les dépenses déductibles pour les locations de courte durée en Italie ;
  • passer par un portail de location de vacances efficace pour optimiser le taux d’occupation.

Comparer les régimes fiscaux et les règles locales dans différentes villes italiennes aide également à mieux anticiper les charges. En fonction du type de logement et des revenus visés, on peut préférer louer un appartement de vacances ou une maison indépendante.

Fiscalité et location via plateformes numériques

Avec l’essor des plateformes de location en ligne, annoncer un bien de location de vacances est devenu plus simple, mais cela s’accompagne d’un renforcement des obligations fiscales. L’administration italienne a signé des accords avec plusieurs grandes plateformes pour collecter automatiquement les données relatives aux locations. Par conséquent, les revenus déclarés doivent correspondre à ceux transmis par ces intermédiaires.

Les propriétaires utilisant un site web de location de vacances personnel ou un portail de location de vacances doivent veiller à gérer correctement la facturation, les taxes locales et la déclaration des revenus. Il est conseillé de s’appuyer sur un expert fiscal local, notamment si l’on souhaite louer ma maison pour les vacances ou louer un appartement de vacances sur une base régulière. Une gestion rigoureuse et conforme favorise la pérennité de l’activité et permet de répondre efficacement aux contrôles fiscaux.

La taxation des maisons de vacances en Italie repose sur des dispositifs fiscaux clairs et encadrés. Connaître les différents types d’imposition, sélectionner le régime adapté à sa situation, utiliser à bon escient les dépenses déductibles pour les maisons de vacances en Italie et accomplir les démarches nécessaires permet d’encadrer une location de manière conforme et rentable. Une gestion rigoureuse assure non seulement la conformité fiscale, mais participe aussi à la valorisation durable du patrimoine immobilier.

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